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- Le 22 Novembre 2024
Un porte-parole du département d'État des États-Unis a annoncé jeudi qu'une délégation de son pays effectuera une tournée africaine élargie pour résoudre la crise éthiopienne du «barrage de la Renaissance».
La tournée de la délégation américaine élargie comprendra des visites au Congo, en Éthiopie, au Soudan et en Égypte.
La chaîne américaine "Al-Hurra" citant un porte-parole américain qui a requis l'anonymat a indiqué que dans le cadre de cette tournée, la délégation élargie comprend l'envoyé spécial américain au Soudan, l'ambassadeur Donald Booth, le principal sous-secrétaire intérimaire du Bureau des océans et des affaires environnementales et scientifiques internationales, Jonathan Moore, et la sous-secrétaire d’État adjointe aux affaires du Proche-Orient, Karen Sasahara."
Le responsable américain a formé le vœu que la délégation serait en mesure d’écouter les parties concernées, y compris l’Union africaine, pour trouver le meilleur moyen pour les États-Unis d’appuyer leurs efforts, et ce, dans le but d'avancer vers la résolution de la crise du «barrage de la Renaissance».
Il y a quelques jours, l'Éthiopie a rejeté une proposition soudanaise, soutenue par l'Égypte, de former une médiation internationale quadripartite, comprenant les Nations Unies, les États-Unis, l'Union européenne et l'Union Africaine, pour résoudre les négociations bloquées sur une période de 10 ans.
Le bassin du Nil couvre une superficie d'environ 3,1 millions de km2, soit 10% du continent africain. Onze pays se partagent ce bassin: le Burundi, la République démocratique du Congo, l'Egypte, l'Erythrée, l'Ethiopie, le Kenya, le Rwanda, le Soudan, le Soudan du Sud, l'Ouganda et la République-Unie de Tanzanie.
Addis-Abeba envisage de démarrer le remplissage du barrage de la Renaissance cette année, pendant la saison des pluies, qui coïncide avec le mois de juillet prochain. Le Soudan et l’Egypte refusent cette décision unilatérale.
Le barrage de la Renaissance, édifié par l’Ethiopie sur le Nil (Nil bleu), suscite les craintes de l’Egypte quant à la diminution de sa part annuelle des eaux du fleuve (55.5 milliards de m3).
La partie éthiopienne affirme que le barrage lui sera d’une grande utilité, notamment en matière de production d’énergie, et qu’il ne causera aucun préjudice à l’Egypte ni au Soudan.
Source : AA