L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Les autorités judiciaires iraniennes ont annoncé, ce mardi, la libération d'environ 1 200 détenus, arrêtés lors des manifestations qui ont eu lieu dans plusieurs villes du pays.
Le porte-parole de l'autorité judiciaire, Massoud Setayeshi, a déclaré : "Un ordre a été émis par le chef de l’Autorité judiciaire pour libérer environ 1 200 détenus, à la suite des récentes émeutes", rapporte l'agence de presse (semi-officielle) Tasnim.
La libération des détenus s'inscrit dans "la vision du pouvoir judiciaire pour créer une atmosphère de calme, de confort et d'amitié entre les membres de la société", a ajouté le porte-parole.
"L'ordre de libération n'inclut pas ceux qui ont joué le rôle d’organisateur et de dirigeant des émeutes", a souligné Massoud Setayeshi.
Selon la même source, "Le chef de l’Autorité judiciaire a affirmé que ces libérations ne signifient pas qu'il faut tolérer les actions des émeutiers, ni que leurs dossiers ne seront pas traités".
"Le système judiciaire ne tolérera pas ceux qui perturbent l'ordre de la société", a fait savoir Setayeshi.
Il a également ajouté que "Selon le rapport du conseil de sécurité iranien, 200 citoyens ont perdu la vie dans les récentes émeutes".
Plus tôt dans la journée, la justice iranienne a condamné à mort 5 des 16 personnes jugées pour le meurtre d'un membre associé aux Gardiens de la révolution, lors des manifestations contre la mort de Mahsa Amini.
Depuis le 16 septembre dernier, les manifestations se poursuivent à travers les villes de l'Iran, suite au décès de Mahsa Amini, jeune femme de 22 ans, qui a perdu la vie 3 jours après son arrestation par la "police des mœurs", dont l’une des activités est de surveiller le code vestimentaire des femmes.
L'incident a suscité une vague de colère généralisée dans les cercles politiques et médiatiques en Iran, sur fond de récits contradictoires sur les circonstances de la mort de la jeune femme.