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- Le 22 Novembre 2024
Le procureur général iranien, Mohammad Jafar Montazeri, a annoncé l’abolition de la police des mœurs par les autorités compétentes.
«La police des mœurs n'a rien à voir avec le pouvoir judiciaire. Cette unité a été abolie par ceux qui l’ont créée», a indiqué Montazeri, dans des déclarations rapportées par des médias locaux, sans préciser le service qui était à l'origine de cette décision.
Cette annonce intervient dans un contexte de manifestations qui ont eu lieu dans le pays après la mort de la jeune femme, Mahsa Amini, après son arrestation par la police en septembre dernier.
Les propos du procureur iranien interviennent à la lumière de l'absence de la police des mœurs dans les rues de Téhéran et d'autres grandes villes ces derniers mois, ce qui a suscité des supputations sur sa dissolution.
Montazeri a souligné que la police des mœurs "n'a rien à voir avec le pouvoir judiciaire", ajoutant que le pouvoir judiciaire iranien "continue de surveiller les comportements au niveau de la société".
Les déclarations du responsable iranien étaient en réponse à une question sur la raison de "l'abolition" de la police des mœurs, qui a fait parler d'elle dans les médias et fait la Une des journaux après la mort de Mahsa Amini après son arrestation pour "port inapproprié du Hijab".