Le président américain, Joe Biden, a promulgué une loi, ce vendredi, qui oblige les syndicats et les entreprises à accepter un accord de compromis qui évite une paralysie imminente du rail à l'échelle nationale.

Biden a sollicité les législateurs pour adopter rapidement la mesure, qu'il a négociée au cours de l'été.

Il a souligné que "les répercussions économiques qui pourraient résulter de la grève du rail seront catastrophiques et coûteront des centaines de milliers d'emplois".

La Chambre des représentants a adopté le projet de loi, dans la journée du mercredi, suivi de l’approbation du Sénat, jeudi, les deux chambres apportent donc un soutien solide au projet de loi.

Evoquant l’approche de la saison des fêtes, Biden a déclaré : "Le projet de loi que je suis sur le point de signer met fin à un différend difficile avec le rail et aide notre pays à éviter ce qui aurait sans aucun doute été une catastrophe économique à un très mauvais moment du calendrier".

Le projet de loi est le résultat d'un accord préliminaire négocié par l'administration Biden, au cours de l'été, entre les syndicats du rail et les entreprises.

L’accord prévoit une augmentation de salaire de 24 % sur cinq ans allant de 2020 à 2024, ainsi qu’un jour de congé personnel supplémentaire.

En vertu de cette loi, la législature du pays est habilitée à empêcher une grève des chemins de fer.

Quatre des 12 syndicats impliqués dans les négociations ont refusé d'accepter l’accord parce qu’il n’envisage pas de congés de maladie payés pour les travailleurs. Les syndicats avaient menacé d’entamer une grève, si un accord n'était pas conclu d'ici le 9 décembre prochain.