Sanctions canadiennes contre le Bélarus

Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a annoncé, mardi, une série de sanctions imposées contre le Bélarus, un soutien du régime russe dans sa guerre en Ukraine.

C’est ce qui ressort de plusieurs tweets postés par Justin Trudeau sur son compte officiel, au moment où la cheffe de l’opposition biélorusse, Sviatlana Tsikhanouskaya, effectue une visite actuellement au Canada.

« Le Canada est solidaire de la cheffe de l’opposition du Bélarus, Sviatlana Tsikhanouskaya et du mouvement démocratique dans ce pays. Cette semaine, alors qu’on l’accueille au Canada, on prend d’autres mesures pour exercer des pressions sur les dirigeants du Bélarus », lit-on dans un premier tweet.

Le Canada a imposé des sanctions contre « 22 autres fonctionnaires du Bélarus, y compris ceux qui ont participé au positionnement et au transport du personnel et du matériel militaires russes impliqués dans l’invasion de l’Ukraine ».

« On impose aussi des sanctions à 16 entreprises supplémentaires du Bélarus qui ont contribué à la fabrication de matériel militaire, à la technologie, à l’ingénierie, aux activités bancaires et au transport ferroviaire », a ajouté Trudeau dans un autre tweet.

De son côté, la cheffe de la diplomatie canadienne, Mélanie Joly, avait souligné, la veille dans un communiqué mis en ligne sur le site du ministère des Affaires étrangères, qu’ à « l’occasion de la visite de la cheffe de l’opposition du Bélarus, Sviatlana Tsikhanouskaya, nous annonçons que le Canada impose des sanctions supplémentaires au régime de Loukachenko (le président biélorusse) pour avoir facilité et permis l’invasion illégale et la tentative d’annexion du territoire ukrainien par la Russie ».

« En laissant son territoire servir de rampe de lancement pour les attaques odieuses de la Russie contre l’Ukraine, les dirigeants du Bélarus permettent au régime russe de commettre des violations des droits de la personne dans des endroits comme Boutcha, Izioum et Marioupol, et contribuent à la douleur et à la souffrance éprouvées par des millions de personnes dans le monde entier, qui résultent de la militarisation de l’alimentation et de l’énergie par le président Poutine », ajoute le communiqué.

Ottawa a souligné, aussi, que « le mépris total du président Loukachenko pour les droits de la personne, tant à l’échelle nationale qu’internationale, est injustifiable ».

« Ces mesures exerceront une pression supplémentaire sur les dirigeants bélarusses. Le président Loukachenko doit cesser d’être un instrument du régime russe », insiste le communiqué canadien.

« Ces nouvelles sanctions sont le dernier exemple des efforts déployés par le Canada pour se tenir aux côtés de ses partenaires internationaux afin de soutenir l’Ukraine. Le Canada continuera de coordonner ses mesures avec celles prises par ses partenaires afin d’exercer davantage de pression sur le président Poutine et ses complices », conclut le texte.

De la même section International