La « Pologne peut compter sur la solidarité de la France », a fait savoir la Première Ministre française Elisabeth Borne, dans un message lu mardi soir par la secrétaire d’Etat, Sonia Backès au Palais Bourbon.

La cheffe du gouvernement promet aux députés qu’elle leur transmettra par ailleurs « les informations au fur et à mesure » qu’elles lui parviendront, après les explosions qui ont fait deux morts sur le territoire polonais à proximité de la frontière avec l’Ukraine.

« Le gouvernement suit de très près la situation sur le terrain en lien avec nos alliés polonais, notamment pour évaluer la situation » a-t-elle assuré.

Dans un communiqué de presse diffusé mardi soir, la présidente du groupe LFI (La France Insoumise) à l’Assemblée Nationale), demande à ce que « la représentation nationale » soit « informée dans les meilleurs délais de l'évolution de la situation et des éléments dont dispose le gouvernement ».

Elle estime en effet que les faits intervenus intéressent « au plus haut point la France, alliée de la Pologne au sein de l'Otan ».

Cette déclaration intervenait quelques minutes après que Piotr Muller, porte-parole du gouvernement polonais, ne confirme le décès des deux victimes, au cours d’un point de presse diffusé en direct sur les chaînes d’informations internationales.

« Il y a une vérification en cours dans le cadre de l’OTAN avec nos alliés américains et britanniques, en lien avec les polonais » indiquait en début de soirée le cabinet du ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, cité par BFMTV.

Si de nombreux médias et analystes politiques semblent accuser la Russie, Moscou a formellement démenti ces allégations, les qualifiant de « provocation » par la voix de son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou.

« Les déclarations de médias polonais et de responsables officiels sur une prétendue chute de missiles russes près de la localité de Przewodow relève de la provocation intentionnelle dans le but de créer une escalade de la situation » a-t-il assuré sur son compte Télégram.