S’exprimant lors d’un séminaire organisé par la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT) sur "l'internationalisation des petites et moyennes entreprises tunisiennes", Samir Saied a révélé que le décaissement du prêt se fera sur plusieurs tranches, dont le déblocage sera tributaire du degré d’avancement des réformes.

"Le déblocage des fonds par tranche de 180 à 200 millions de dollars, va ainsi garantir l’exécution de réformes", a-t-il poursuivi, affirmant l’engagement de son gouvernement à faire preuve de "transparence totale" avec le FMI, a-t-il déclaré, précisant que le FMI n’avait pas imposé de diktat à la Tunisie, rapporte l’agence TAP.

Samir Saied a, par ailleurs, souligné que la seule recommandation du FMI a trait au renforcement du filet de sécurité sociale, insistant sur le fait que "la Tunisie n'a pas d’autre choix que de mettre en œuvre le plan de réforme économique que le gouvernement a présenté au Fonds, si non, c’est l’avenir de ses enfants qui sera hypothéqué".

"Nous avons présenté un plan détaillé car nous avons perdu notre crédibilité auprès du Fonds au fil de ces dernières années. Cette fois-ci, nous nous engageons à l’exécuter", a ajouté Samir Saied.

Selon le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Jihad Azour, le programme objet d’accord avec le gouvernement tunisien entrera en application dès son approbation par le Conseil d’administration du FMI.

Il a, également, précisé que les réformes et les mesures seront mis en œuvre progressivement, en fonction de l’évolution de la situation économique en Tunisie, soulignant que tous les détails du programme seront publiés dès l’approbation du Conseil d’administration du FMI, qui examinera l’accord en décembre.

Source : Webdo