Guterres s'engage à continuer à mobiliser les efforts pour restaurer la démocratie au Myanmar

Selon un communiqué émis par le Porte-parole adjoint d'António Guterres, Secrétaire général de l'ONU.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a promis, mercredi, que son envoyée spéciale au Myanmar, Schraner Burgener continuera à mobiliser les efforts internationaux afin de restaurer la démocratie et les droits de l'homme au Myanmar, ce pays asiatique laminé par un coup d'Etat militaire.

Guterres a exprimé "sa préoccupation face aux arrestations arbitraires en cours, visant notamment des journalistes et des activistes de la société civile", précise un communiqué publié par Farhan Haq, porte-parole adjoint du Secrétaire général de l'ONU.

Il a appelé à «la libération de tous les détenus en dehors du cadre légal, rendant ainsi leur détention arbitraire en soi, dont le Président, Win Myint, et la présidente du Conseil d’État, Aung San Suu Kyi.

"Des informations font état de la libération de centaines de manifestants. Nous continuons de suivre de près la situation. Nous sommes extrêmement préoccupés par le meurtre d'un enfant de sept ans par les forces de sécurité à son domicile hier", a souligné le responsable onusien.

Plus tôt mercredi, les autorités du Myanmar ont annoncé la libération de 628 personnes arrêtées lors des manifestations anti-coup d'État.

Le communiqué de l'ONU a indiqué qu'"il doit y avoir une obligation redditionnelle de tous les crimes et violations des droits de l'homme qui sont encore commis au Myanmar".

" Nous appelons les forces de sécurité à faire preuve de la plus grande retenue", ajoute la communication officielle de l'Organisation.

Mardi, l'Autorité de soutien aux prisonniers politiques du Myanmar a déclaré qu'au moins 261 personnes avaient été tuées à la suite d'actes de violence perpétrés par les forces de sécurité lors des manifestations anti-coup d'État, signalant que 2 682 personnes avaient été arrêtées.

Le 1er février à l'aube, des commandants de l'armée au Myanmar ont perpétré un coup d'État militaire, suivi de l'arrestation de hauts responsables du pays, dont le Président, Win Myint, et la présidente du Conseil d’État, Aung San Suu Kyi.

À la suite du coup d'État, des manifestations populaires ont eu lieu dans tout le pays contre les putschistes et l'administration militaire a annoncé l’instauration de la loi martiale dans 7 régions des villes de Yangon et de Mandalay.

Source : AA

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