Le 28 octobre D. Medvedev, vice-président du Parlement russe, a ouvertement admis que la Russie utilise des frappes des missiles sur des infrastructures critiques pour forcer l'Ukraine à reconnaître "la légitimité de l'annexion des territoires ukrainiens occupés par la Russie".

Cette déclaration indique que la Russie est un État terroriste qui, dans le contexte de son incapacité de changer la situation sur le front en sa faveur, utilise des méthodes terroristes pour faire la guerre, détruire l'infrastructure civile de l'Ukraine et tuer des Ukrainiens civiles.

D. Medvedev a déjà fait à plusieurs reprises les déclarations anti-ukrainiennes qui peuvent être interprétées comme une manifestation du chauvinisme et de la misanthropie. En particulier, début juillet, cette personne a déclaré qu'en cas des dommages au pont de Crimée, "le jour du jugement attend l'Ukraine", et en septembre, il a déclaré que "l'Ukraine, par son existence même, constitue le danger pour la Russie et que l'État ukrainien doit être liquidé."

Sa position est celle des autorités russes. Au 9ème mois de la guerre à grande échelle les responsables du Kremlin ne cachent plus l'objectif principal de la soi-disante "opération spéciale", qui a pour but la destruction de l'Ukraine en tant que l'État et le génocide des Ukrainiens en raison de leur identité nationale. Les paroles de Medvedev reflètent la position de la majorité des Russes, dont la conscience est déformée par la propagande criminelle du Kremlin. Ils sont prêts à tuer des Ukrainiens.

La Russie doit être reconnue comme un État terroriste au niveau des parlements des pays occidentaux, et sa politique étatique et son idéologie doivent être reconnues comme la menace pour le monde civilisé. Medvedev a une fois de plus confirmé que l'armée russe continuera à tuer des Ukrainiens et ne s'arrêtera que par la force.

L'Ukraine défend son indépendance et son droit d'exister et a besoin d'un soutien important de l'Occident car on ne sait pas quelles formes et uelles méthodes de génocide le Kremlin peut utiliser dans le contexte de son fiasco complet au front.

S.S pour Maghreb Aujourd'hui