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- Le 31 Octobre 2024
Le dernier accord entre la Tunisie et le Fonds monétaire international (FMI) implique des décisions et des mesures douloureuses.
Le document présenté par le gouvernement tunisien suggère de lever définitivement la subvention des hydrocarbures et le passage aux prix réels d’ici 2027.
La levée des subventions des hydrocarbures pour un régime de réalité des prix va bloquer l’appareil productif en Tunisie et porter atteinte à l’accès des citoyens à leurs droits fondamentaux, estime une lecture du système de subvention des carburants réalisée par l’Observatoire Tunisien de l’Economie (OTE), rendue publique, jeudi, 27 octobre 2022.
L’observatoire rappelle que depuis la signature de l’accord sur le mécanisme élargi de crédit en 2016, la Tunisie subit la pression du FMI pour lever les subventions sur les carburants, et se dirige vers la « réalité des prix » en réduisant les écarts entre le prix international et le prix à la pompe et ce, afin de préserver les équilibres macroéconomiques.
« Depuis le début de 2022, le prix des carburants a été augmenté à 4 reprises, une augmentation de 3% en Février, de 3% en Mars, de 5% en Avril puis de 3,9% mi-septembre, après une interruption de 5 mois. Nous cumulons ainsi une augmentation totale effective de 14,9 % ».
L’argument principal du FMI derrière cette réforme, c’est que le système de subvention des carburants, tel qu’il est conçu actuellement est injuste, car il profite aux familles les plus aisées et véhiculées, au dépens de catégories plus vulnérables.
Or, souligne encore l’observatoire, les carburants sont des produits vitaux qui touchent à plusieurs secteurs de l’activité économique (l’industrie, le transport, l’agriculture et la pêche, les commerces et l’hôtellerie…). Ainsi, l’un des impacts directs de l’augmentation des prix est que tout l’appareil économique sera négativement impacté et que le niveau général des prix croitra.
Source : Webdo