Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Par un arrêté signé jeudi 20 octobre, le ministère de l’Administration du territoire du Tchad a annoncé la suspension des activités de sept partis politiques pour une durée de trois mois.
D’après cet arrêté, la suspension concerne les formation politiques Les Transformateurs, le Front Populaire pour la Fédération (FPF), le Parti Socialiste sans Frontière (PSF), Les Patriotes (LP), l’Al Takhadoum, le Rassemblement pour la Justice et l’Égalité des Tchadiens (RAJET) et le Parti des Démocrates pour le Renouveau (PDR).
Dans son arrêté, le ministère de l’Administration du territoire reproche à ces formations politiques « des troubles à l’ordre public et à la sécurité de nature à porter atteinte à la sûreté de l’État et au bon fonctionnement des institutions républicaines » au Tchad.
Par ailleurs, l’arrêté précise que « les locaux desdits partis politiques sont fermés durant la période de suspension ».
Dans un autre arrêté, le ministère de l’Administration du territoire a annoncé « les activités du groupement dénommé « Coalition des actions citoyens Wakit Tamma » sont interdites sur l’ensemble du territoire national ».
Pour rappel, les manifestations qui ont entrainé plus de cinquante morts et plus de 300 blessés au Tchad, jeudi, avaient été organisées par ces partis politiques qui ont été suspendus d’activité au Tchad pendant trois mois.
Lors d’un point de presse à Ndjamena jeudi soir, le premier ministre de transition, Saleh Kebzabo, a annoncé « des poursuites judiciaires contre les partis (les Transformateurs, socialiste sans frontières (PSF) et Wakit Tamma », organisateurs des manifestations de ce jeudi 20 octobre.
Il a aussi annoncé « un couvre-feu est instauré de 18 heures à 06 heures du matin à Ndjamena, Doba et Koumra » où des personnes sont notamment sorties pour manifester contre les autorités de la transition.
Kebzabo a affirmé que « le gouvernement de la République du Tchad fera régner l'ordre sur l'ensemble du territoire et ne tolèrera plus aucune dérive d'où qu'elle vienne ».
Pour rappel, les opposants et la société civile tchadiens ont organisé ces manifestations pour protester contre la prolongation de la durée de la transition qui était initialement fixée pour 18 mois et plus tard prorogée de 2 ans supplémentaires.
Source : AA