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- Le 22 Novembre 2024
Le vice-président du Parlement libanais, Elias Bou Saab, a révélé, dimanche, que "la finalisation de l'accord de démarcation de la frontière maritime entre le Liban et Israël pourrait avoir lieu le 26 ou le 27 octobre."
Les propos de Bou Saab, qui a été chargé par le président libanais Michel Aoun de mener les négociations sur la démarcation de la frontière, ont été tenus lors d'une interview accordée à la chaîne américaine "Al-Hurra", et relayée par l'agence de presse officielle libanaise.
Le président libanais avait annoncé, jeudi, que son pays approuvait le projet d'accord de démarcation des frontières maritimes avec Israël, remis à Beyrouth et Tel Aviv par le médiateur américain, Amos Hochstein, après des négociations indirectes qui ont duré deux ans.
Bousaab a souligné que "le médiateur américain a compris la situation libanaise en termes d'incapacité à conclure un traité international avec Israël qui est un État ennemi du Liban".
"Hochstein a pris cela en considération et a su trouver une voie inédite en concluant un accord entre les États-Unis et à la fois Israël et le Liban définissant les points sur lesquels le consensus a été atteint", a-t-il précisé.
Bou Saab a expliqué que "ces points ont été inclus par les États-Unis dans une lettre qu'ils adresseront à la fois au Liban et à Israël, et à laquelle le Liban répondra par écrit pour approuver son contenu, et qu’Israël répondra de la même manière."
Il a ajouté que "la remise des deux lettres pourrait avoir lieu le 26 ou le 27 de ce mois, sous le drapeau des Nations unies, à Naqoura (sud du Liban)."
Et de préciser que le président libanais choisira la délégation qui se rendra à Naqoura pour délivrer la réponse de Beyrouth.
La présidence libanaise avait annoncé, mardi, dans un communiqué, que la version finale de la proposition d'accord américaine était "satisfaisante pour le Liban et préservait ses richesses naturelles", tandis que le Premier ministre israélien Yair Lapid qualifiait cet accord d'"historique."
Les deux pays ont mené des négociations indirectes qui se sont poursuivies pendant deux ans, sous l'égide des États-Unis et avec le soutien des Nations unies, concernant la démarcation des frontières dans une zone riche en pétrole et en gaz naturel en Méditerranée, d'une superficie de 860 kilomètres carrés.