Ethiopie : les rebelles du Tigré prêts à se conformer à un arrêt des hostilités

Les rebelles de la région du Tigré, dans le nord de l'Éthiopie, ont déclaré, dimanche, qu'ils étaient prêts à se conformer aux appels de l'Union africaine à une cessation immédiate des hostilités.

Dans une déclaration publiée en fin de journée, le gouvernement régional du Tigré a déclaré qu'il saluait les appels du président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, exhortant les parties en conflit à décréter un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel.

"Les efforts déployés pour obtenir une cessation des hostilités soulignent la gravité de la catastrophe humanitaire", indique une déclaration publiée sur le compte Twitter officiel de Getachew Reda, porte-parole des forces du Tigré.

La guerre entre les forces gouvernementales éthiopiennes et les combattants du Tigré a éclaté en novembre 2020, après que le Front de libération du peuple du Tigré (FLPT) a attaqué les bases de l'armée fédérale stationnées dans le Tigré, notamment dans la capitale régionale de Mekele.

Les forces gouvernementales sont depuis lors engagées dans une confrontation avec les forces tigréennes. Le conflit a tué des milliers de civils et déplacé des millions de personnes.

Dans la déclaration de dimanche, les représentants des forces du Tigré ont dénoncé les violations présumées du droit international par les forces éthiopiennes, qu'ils accusent d'effectuer des bombardements aériens et des tirs d'artillerie aveugles visant des civils et détruisant des villes, des villages et des maisons.

L'Agence Anadolu n'a pas pu vérifier ces affirmations de manière indépendante, dans la mesure où il n’a pas été possible de recueillir des commentaires de la part des responsables gouvernementaux éthiopiens.

"Nous appelons également la communauté internationale à contraindre l'armée érythréenne à se retirer du Tigré, à prendre des mesures concrètes en vue d'une cessation immédiate des hostilités, et à faire pression sur le gouvernement éthiopien pour qu'il accepte de s'asseoir à la table des négociations", indique la déclaration.

Source : AA

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