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Khartoum a annoncé, mardi, saluer, à priori, l'initiative des Émirats arabes unis (EAU) qui veulent servir de médiateur entre le Soudan et l'Éthiopie, dans les dossiers des frontières et du barrage de la Renaissance.
L'agence de presse officielle soudanaise (SUNA) a déclaré que le Conseil des ministres a reçu, lors de sa réunion ordinaire tenue mardi, une instruction du Premier ministre, Abdallah Hamdok, se rapportant aux initiatives de médiation avec l'Éthiopie sur les questions de la frontière et du barrage.
Selon SUNA, le conseil des ministres a examiné le rapport du comité technique, qui a été formé de ministères compétents, afin de traiter l'initiative des EAU relative à la médiation entre le Soudan et l'Éthiopie sur la question de la frontière, et entre le Soudan, l'Égypte et l'Éthiopie, sur la question du barrage de la Renaissance.
"Le conseil s'est félicité, à priori, de l'initiative en question, dans le cadre de la préservation des intérêts nationaux suprêmes du pays", d'après le communiqué.
Khartoum affirme avoir récupéré des zones frontalières (est), contrôlées par des "milices éthiopiennes", tandis qu'Addis-Abeba avance que l'armée soudanaise s'est emparée du territoire éthiopien. Une accusation rejetée par le Soudan.
L'Éthiopie insiste sur un deuxième remplissage en eau du barrage de la Renaissance en juillet prochain, alors que le Soudan et l'Égypte adhèrent plutôt à un premier accord tripartite, afin de préserver leur part des eaux du Nil et de leurs installations hydrauliques.
Plus tôt dans la journée, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a réitéré la détermination de son pays à continuer de remplir le barrage, d'une manière qui ne nuit pas aux intérêts de l'Égypte et du Soudan.
Source : AA