L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Selon le Centre national antiterroriste de la Russie, le matin du 8 octobre, un camion a explosé sur la partie automobile du pont de Crimée du côté de la péninsule de Taman (Federation de russie). Le camion pouvait transporter des matières explosives qui ont explosé.
À la suite de l'explosion, deux travées de la plate-forme de la branche automobile se sont effondrées. Les dégâts sont graves et ne peuvent pas être réparés rapidement.
Des experts militaires russes ont immédiatement accusé les services spéciaux ukrainiens qui auraient effectué cette opération complexe.
Mais est-ce vrai? Après tout, aux entrées du pont de Crimée il y a des complexes radiotechniques d'inspection fixés par la Direction départementale de la sécurité du ministère des Transports de la Russie. Ces complexes vérifient la présence d'explosifs dans les voitures.
Un camion rempli d'explosifs ne pouvait atteindre le pont de Crimée qu'après avoir passé ces postes. Des employés des forces de sécurité russes sont toujours présents aux postes, le transport des marchandises ne peux être effectué sans leur connaissance. Par conséquent, il est possible que le service de sécurité russe soit impliqué à l'explosion, en utilisant la pratique des pratiques d'attaques sous fausses bannieres, telles que pratiquées en Russie à la fin des années 90 à la veille de la guerre en Tchétchénie. La Russie tente de créer un précédent afin d'insister sur les attaques contre les « centres de décision » ukrainiens. Ceci est tout à fait conforme à la position du « parti de la guerre », dont les représentants, notamment Kadyrov, appellent à l'utilisation de l'arme nucléaire tactique.
Il ne faut pas négliger les violations des règles d'exploitation de l'installation par les constructeurs. Après une seule explosion sur le pont de Crimée, deux travées sont tombées à la fois dans l'eau.
À la suite de l'explosion il n'etait presque impossible de s'échapper de la Crimée. La traversée du pont de Crimée sera partiellement bloquée jusqu'au 31 octobre. L'utilisation des ferries est pratiquement impossible en raison de leur manque. Les ferries qui transportaient des passagers avant la construction du pont de Crimée, pour la plupart, ont quitté la zone de la presqu'ile. La destruction du pont de Crimée compliquera sérieusement les communications du groupe de troupes russes au sud de la région de Kherson et pourra entraîner une baisse de l'approvisionnement en armes et en munitions.
F.L pour Maghreb Aujourd'hui